On ne sait pas le jour, ni le mois, ni l'année
Mais on sait qu'il faudra, le temps venu, partir
Faire avec les amis l'ultime randonnée
Lorsque l'éternité viendra nous engloutir.
Alors disparaîtront à jamais les fragrances
Des chemins tortueux où l'on cueillait des fleurs
S'évanouiront aussi, comme une délivrance,
Avec les souvenirs, les maux et les douleurs.
Ne restera de moi qu'une esquisse, une trace
Une empreinte fugace un ramassis de vers
Qui se dissipera avec le temps qui passe
Pour n'être plus qu'un point perdu dans l'univers.
Gérard Cazé
Juillet 2022