En présence de la famille du poète, une délégation des amis de la Poésie à Montmartre et de l’Académie de la Poésie Française , conduite par son président Thierry Sajat, rendra hommage au poète disparu en janvier 2021, le 29 mai 2024 à 14h30 au Cimetière Du Val Notre Dame, 10 rue du Cimetière à Bezons. Le cimetière se situe à la limite de Bezons et d'Argenteuil. Quelques poèmes seront lus à cette occasion.
Roland Jourdan était non seulement poète mais aussi chroniqueur et conférencier, membre de la Défense de la langue française, co-fondateur des "Amis de la poésie à Montmartre", et du "Cercle régional d'aèdes contemporains", vice-président de l'Académie de la poésie française, délégué de l'Union des poètes francophones et compagnon de la forêt des mille poètes, fondateur "d’un dimanche à l’Ibis à Maisons-Lafitte",... Comme le soulignait Jacqueline Beytout, PDG du quotidien Les Echos en 1952, en préfaçant le recueil les éclats de lyre : « Roland Jourdan apporte la preuve qu’il n’est pas nécessaire d’être écrivain de profession pour dire avec des mots ce que l’on ressent au fond de soi-même loin des canons officiels qui régissent la mode et mènent aux honneurs. »
On peut être homme d’État et féru de poésie. Ce fut le cas de Georges Pompidou, président de la République du 15 juin 1969 au 2 avril 1974.
Sans avoir jamais écrit un vers lui-même, Georges Pompidou a publié en 1961 une anthologie de la poésie française qui fait encore référence aujourd’hui, preuve de son attachement à cette forme d’art qui pour lui est « la plus parfaite, en tout cas celle qui me touche le plus, écrit-il dans la préface dans de son anthologie de la poésie française, parue en 1961. Elle a, entre autres, le mérite de se fixer facilement dans la mémoire de sorte qu'on l'a à sa disposition en permanence, ce qui ne peut pas être le cas des arts plastiques évidemment, ni même des œuvres en prose. Il y a la musique mais je ne suis pas assez musicien pour me répéter à moi-même une œuvre musicale sans le secours de l'orchestre ou du disque. Mais je considère la poésie comme autre chose qu'une forme d'art ou d'expression ; c'est aussi un ton, une coloration, une capacité d'évocation ou de rêve ». Il n’hésitait pas émailler ses discours avec des vers de Baudelaire
L'importance que Georges Pompidou a accordé à la poésie va cependant au-delà de ses goûts personnels. Premier ministre puis Président, il a défendu avec force la présence de la langue française dans les institutions internationales et la francophonie en général. La langue était pour lui le véhicule d'une civilisation française dont les interrogations et les aspirations ont une valeur universelle, et en tout cas ont vocation à être affirmées face aux modèles dominants et aux prémices d'une uniformisation culturelle.
Marie Prestat-Lys saisit le temps qui passe du bout de sa plume. Le peintre qui est en elle saisit sur le vif la couleur des petits bonheurs de noces d’or sur le pont de Grenelle :
« Près du pont de Grenelle et de l’île des Cygnes
Aux pieds de la statue pointant la liberté,
L’endroit est bien choisi pour partir et rêver !
Un bateau lève l’ancre, déjà il nous fait signe... »
ou encore la mer qui berce son cœur :
« La mer berce nos cœurs autant qu’elle nous abandonne…
Elle est proche et pourtant, demeure inaccessible,
Lorsque vers l’infini elle nous abandonne
En exerçant toujours son charme irrésistible ;... »
Les pensées grises, elle les laisse aux vagues du silence qui nous livre quelques fantaisies d’Espagne ou encore l’âme des fleurs de cerisier ou encore des belles-de-nuit si éphémères :
« Près de l’arbre, il s’approche, et susurre des mots…
Les fleurs, tout justes écloses et flattées, en frémissent,
Et l’on perçoit leurs voix tintant comme des grelots,
Des émois doux et tendres, qui les épanouissent. »
Comme une fenêtre sur le monde, la poésie de Marie Prestat-Lys donne à voir et à entendre la mélodie de la nature.
Mireille HEROS
Grande figure montmartroise, immortalisée par le peintre Toulouse-Lautrec, Aristide Bruant est un immense poète de la rue et du vieil argot parisien. Invité de la conférence de l’Académie de la Poésie Française du 10 avril 2024, Gérard Letailleur a déroulé la vie de l’homme de plume, l’homme de scène et le patron d’établissement. Lire la suite ...
L'atelier du 13 avril 2024 était consacré au rondeau. Lire les rondeaux composés à partir d'un vers de Brigitte de Morgan et d'une suite de rimes de Jean-Luc Evens
Le prochain atelier se déroulera le samedi 8 juin à 11 heures à la Recyclerie à Paris- Métro Porte de Clignancourt. Thème : l'ode.
Atelier gratuit sur inscription
Lauréat du concours « un poème pour la paix » dans la catégorie classique/néo-classique, Georges Henri Ducreux n’en est pas moins un musicien. Dans le cadre de l’association Toutenmesure, il se produira le 12 juin 2024 à partir de 20 heures à la Cour administrative d’Appel de Paris, 68 rue François Miron, 75004 Paris.
« Je suis pianiste, Vice-Président de l’Association Toutenmesure présidée par le magistrat Sylvain Bottineau, explique Georges Henri Ducreux. Nous nous produisons principalement dans les Palais de Justice. J’ai pu ainsi jouer récemment avec mon épouse Anna-Belle, mezzo-soprano et également géologue, entre autres à la salle Cortot, à l’Hôtel de Beauvais, à la Conciergerie, et à l’occasion d’une commémoration du procès Barbie dans la grande salle de la Cour d’Appel de Lyon où s’étaient tenues les audiences à l’époque.
Nous essayons de défendre dans ces lieux la poésie française, celle de Verlaine, Rimbault, Paul Bourget, Victor Hugo, Éluard, Apollinaire, Louise de Villemorin, Pierre Louÿs, Théodore Faullin de Banville, Leconte de Lisle, François Copée, Armand Sylvestre, Théophile Gautier… mise en musique par de grands compositeurs (Hahn, Fauré, Chausson, Debussy, Poulenc, Ropartz, Berlioz, Liszt…).
Mon goût pour la poésie est en effet étroitement lié à ce répertoire ».
Pour assister à ce concert en milieu protégé, il vous suffit de vous inscrire par mail auprès de l’Académie en précisant vos nom et prénom, qui les communiquera aux organisateurs
Après la pluie vient le beau temps. Ce proverbe aurait pu être le titre du nouveau recueil de Jean-François Blavin « la bourrasque et l’arc-en-ciel », publié aux éditions Unicité. Mais pour le poète l’arc-en-ciel, symbole d’espoir, de paix et de renaissance, succède à la bourrasque. Préfacé par Maggy de Coster* et illustré par Nicole Durand, ce recueil compte 51 poèmes et se divise en trois parties :
la fugue des songeries
la besace des peines
l’album des enchantements
Grande fête du Parc et salon du livre à la MALADRERIE de Gravigny le samedi 25 mai toute la journée